Pourquoi un site internet ?
Témoigner et rappeler par mes livres (dont nombre sont épuisés et pas réédités), articles, contributions, communications, mis en ligne (à télécharger éventuellement) :
• que la recherche s’alimente (doit s’alimenter) aux luttes, conflits de la société (luttes des mouvements de libération, luttes des pays en développement, luttes de classes, conflits sociaux…) ;
• que la recherche est une suite de ‘trajectoires’ dont les fils conducteurs ne se révèlent pas toujours à première vue, avec pour ce qui me concerne le passage du marxisme structuraliste à la critique (marxiste) de l’économie politique se conjuguant ensuite avec une approche de l’individualité sociale (contre la thèse de l’identité sociale) et de la socialisation et tentant ensuite une synthèse avec le vieil institutionnalisme de T .Veblen.
Les recherches affichées ici sont des produits collectifs (issus des débats, enracinements, luttes, conflits, …) qui sont toujours d’actualité :
• dans le champ de la représentation de l’économie du capitalisme qui ne fonctionne qu’en prélevant sur les ‘extériorités’ qui la traversent, la ‘nature’ (matières premières et énergétiques, la terre), la ‘société’ (le travail des hommes et des femmes), et qu’en prélevant sur les ‘autres’ (de pays à pays, d’entreprise à entreprise, de couche sociale - les actionnaires et autres propriétaires - à couche sociale, …),
• dans le champ de la mondialisation-globalisation (y compris à l’encontre d’un pseudo hétérodoxe comme P.Krugman, chantre « que la mondialisation n’est pas coupable »), pour y afficher l’internationalisation du capital et l’internationalisation du salariat, les inégalités internationales croissantes, …,
• dans le champ de l’économie du travail, du procès de travail, du salariat (à l’encontre de sirènes hétérodoxes qui avançaient « La fin du salariat »), pour y stigmatiser les nouvelles formes d’exploitation croissantes (ohnisme et ‘lean’),
• dans le champ de l’économie industrielle (y compris à l’encontre d’économistes hétérodoxes qui clamaient la fin de l’industrie pour se déclarer en faveur de l’avènement d’une économie de services) au moment où l’on redécouvre que l’industrie est le débouché sans lequel il n’y a point d’économie des services, que l’industrie est le socle de la création et de la stabilité des emplois, même si l’on doit amender tout ‘industrialisme’ dans les contraintes du ‘développement durable’,
• dans le champ de l’économie de l’Algérie avec la nécessité de rappeler les promesses manquées du développement industriel et agricole (1963-1983) et les échecs de la transition à l’économie de marché (1985-2010), et pour cause (marché ?), et dans celui plus large des économies en développement,
• dans le champ de l’analyse de la monnaie de crédit bancaire (au sens de Marx et d’Hilferding), où celle-ci a pour objet de financer le système d’avances (tant en investissements qu’en exploitation) pour créer des richesses, au moment où celle-ci est détournée par les banques vers le financement spéculatif d’actifs fictifs pour le compte des actionnaires.
Ce site ne s’adresse donc pas seulement aux enseignants, chercheurs, étudiants, mais aussi aux syndicalistes, hommes et femmes engagés dans les luttes, pour conduire ici et là des ‘alternatives’ au capitalisme.