J’ai passé mon enfance et mon adolescence entre un petit village de la vallée du Grésivaudan, Chapareillan, et la cité de l’Abbaye à Grenoble.

Après des études secondaires au lycée Champollion de Grenoble, une carrière d’instituteur dans le département de l’Isère de 1955 à 1966 parallèlement à la conduite d’études universitaires à la Faculté d’économie et de droit de Grenoble.

Je rejoins comme enseignant la Faculté d’économie de Grenoble en 1966, appelé par Gérard de Bernis qui dirige ma thèse de doctorat soutenue en décembre de cette même année, avec une activité de chercheur au sein de l’IREP (toujours grâce à Gérard de Bernis qui dirige alors l’IREP), jusqu’en 1977. Des années d’intense production dans les domaines de l’économie internationale, de l’économie industrielle et du travail.

Admis à l’agrégation en 1977, je quitte Grenoble pour l’Algérie, où j’enseigne successivement à l’université d’Alger puis d’Oran jusqu’en 1980, avec des séjours récurrents à l’Institut des sciences économiques d’Oran jusqu’en 1985 dans le cadre du suivi du ‘magister’ (3ème cycle) que j’avais mis en place à mon arrivée en 1978. Des recherches importantes menées alors sur l’Algérie : système productif et industrie, salariat, système bancaire et monnaie de crédit.

Depuis 1981, après un bref retour à Grenoble (1980-81), professeur à la Faculté des sciences économiques de l’Université d’Amiens où je suis toujours Professeur Emérite. J’ai également donné des cours à l’IEDES-Paris 1 entre 1984-90.

A mon arrivée à Paris en 1981, avec des collègues universitaires (sociologues, anthropologues, politologues, économistes) et des syndicalistes (CGT, CFDT), création collective d’un centre de recherche, le CRMSI où je suis resté jusqu’en 1986. Je m’impliquais ensuite dans les centres de recherche d’Amiens, où je dirigeais successivement l’ERSI puis le CRIISEA jusqu’en 2005.
Co-directeur avec S.Longuet de la revue ‘Economie & Institutions’ que nous avons créée en 2002.

Depuis 1980, des problématiques de recherche successivement sur la ‘socialisation’, puis sur l’institutionnalisme, avec des ‘retours’ sur les champs de l’économie internationale, de l’industrie, du travail et du salariat, de l’Algérie et du développement, de la monnaie.

Certes un parcours de chercheur, mais aussi d’enseignant. J’ai aimé ‘enseigner’ ; je remercie les milliers d’étudiants de Grenoble, Alger, Oran, Amiens, Paris (IEDES) pour leur patiente ‘écoute’ et qui m’ont énormément apporté par leurs suggestions, leurs critiques dans un ‘dialogue’ toujours constructif.