PROBLEMATIQUES DE RECHERCHE

 

4. Un quatrième élément de la problématique de recherche : la nécessité permanente d’un travail de terrain

Les économistes, à l’inverse des sociologues ou anthropologues, ne font guère de travail de terrain. Leur terrain est au mieux celui des statistiques ou celui de l’analyse du travail de terrain opéré par d’autres chercheurs.

Depuis mon insertion comme chercheur dans une équipe de l’REP Grenoble à la fin des années 1960, l’apport des ingénieurs de l’équipe, opérant sur le terrain (Algérie, Tunisie, Afrique Sub-saharienne) m’a été plus que précieux et m’a incité à parcourir le terrain des entreprises.

Depuis un certain temps, j’effectue un travail en entreprise (avec visites d’usines) pour le compte d’organisations syndicales, ce qui autorise de lier les dispositifs théoriques construits au fur et à mesure avec la réalité industrielle et sociale des entreprises industrielles (agroalimentaire, chimie, mécanique, bâtiments et travaux publics, …) et de services (communication, santé, informatique, …).

Il est vrai que, indépendamment du retour de ce travail en entreprise dans la conduite de certaines analyses théoriques (procès de travail, institutions et organisations des firmes, stratégie industrielle et commerciale, …), ce travail factuel pour des raisons de confidentialité n’a pas été restitué dans des textes de recherche jusqu’ici, mais il devrait alimenter un prochain ouvrage avec les précautions d’usage pour ce faire.

 

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